En République Démocratique du Congo, le secteur pharmaceutique n’est pas épargné par la contrefaçon. Certains médicaments vendus dans les pharmacies sont loin d’être authentiques. Ce qui constitue un danger pour la santé de la population. Selon l’Organisation mondiale de la santé, des milliers des personnes meurent chaque année à cause des produits pharmaceutiques contrefaits.
Quels sont en RDC, les principaux médicaments contrefaits ? Que fait le gouvernement congolais pour lutter contre cette dangereuse pratique ?
Plus de détails dans cette chronique consacrée à la santé.
Selon des sources proches du ministère de la santé, la présence des médicaments contrefaits sur le marché est attribuée à un manque d’experts pharmaciens dans nos différentes frontières.
L’office congolais de contrôle vérifie leur entrée sur le marché. Ils sont acheminés quelques fois par des voies illicites, sans qu’ils soient analysés par un service spécialisé.
Pour la seule ville de Kinshasa, le ministère de la santé publique a recensé plus de 4000 pharmacies. Nombreuses de ces pharmacies ne respectent pas les normes des conservation des médicaments et sont tenus pour la plupart, par des personnes qui n’en ont pas qualité. Tous ces facteurs contribuent à rendre le secteur pharmaceutique perméable à tout désordre.
Quant aux médicaments contrefaits, le ministère de la santé publique a déjà saisi certains de ces produits, tels que l’alcool dénaturé, l’alcool iodé. Les analyses ont montré que ce cet alcool est mélangé avec de l’eau. C’est aussi le cas d’autres produits saisis comme la solution dakin, la pommade chrysophanique, la pommade camphrée, la quinine pour enfant.
Il est possible de différencier le vrai et le faux médicament. Pour l’alcool par exemple, selon un pharmacien, il suffit juste à l’acheteur d’allumer une tige d’allumette et de verser quelques gouttes sur la flamme. Si c’est du vrai alcool, la flamme devient plus intense, tandis que si c’est un faux, l’effet sera plutôt contraire. La flamme va baisser d’intensité.
Comme piste de solutions susceptibles de combattre le désordre et la contrefaçon observés dans le secteur pharmaceutique, Briges-Willson Lumbwe, pharmacien et responsable du centre d’information et de promotion médico-pharmaceutique, Cipromed en sigle préconise un recrutement sérieux du personnel pharmaceutique capable de déceler les bons médicaments des mauvais. A la population congolaise, il leur est conseillé d’aller s’approvisionner dans des pharmacies agrée par l’Etat congolais
Une chronique rédigée par
SAMUEL KATSHAK
Tél. : 00243998909787
00243810821400
E-mail : papykatshak@yahoo.fr
papykatshak@gmail.com
mercredi 24 février 2010
jeudi 4 février 2010
L’importance du repos avant et après l’accouchement.
En République Démocratique du Congo, beaucoup de femmes employées, lorsqu’elles sont enceintes continuent de travailler jusqu’au dernier mois de la grossesse. Pourtant une femme enceinte a besoin d’un repos avant et après son accouchement. Ce temps de répit permet non seulement au corps de la maman de se reposer mais aussi de se reconstituer.
" Quelle est l’importance du repos avant et après l’accouchement ? "
Combien de temps une femme enceinte peut prendre son congé avant accouchement ? Quels sont les risques que courent ces femmes qui travaillent même à termes ?
Nous tenterons de répondre à ces questions au cours de notre chronique consacrée à la santé. Une femme qui travaille, lorsqu’elle se retrouve enceinte doit prendre en principe, un repos, pré et post natal. Au total elle a droit à 14 semaines. Six semaines avant et 8 semaines après l’accouchement. Ce repos permet d’abord à la femme de se reposer avant l’accouchement. Et au cours de ce congé, l’organisme de la nouvelle maman devra se reconstituer.
Pourtant ce n’est pas ce qu’on voit ici chez nous. Beaucoup de femmes que ce soit des employées, ou celles qui font le commerce, lorsqu’elles sont enceintes, elle continuent à travailler jusqu’au dernier mois de la grossesse. Et lorsqu’elles accouchent, elles reprennent vite leur travail. Le comble c’est qu’elles le font sans se soucier de tout ce qui peut leur arriver. L’essentiel pour elle, c’est de reprendre leurs activités.
" Quels sont les risques que courent ces femmes qui travaillent même à termes ? "
Selon le Dr Yolande, Médecin Gynécologue aux Cliniques Ngaliema, ces femmes courent beaucoup de risques. Elles sont exposées à plusieurs maladies et certaines complications pendant leur accouchement.
Interrogée à ce sujet Madame CHANTAL NGALULA, mère de trois enfants, pense qu’il y a des femmes qui sont conscientes du danger. Mais d’autres sont ignorantes. Mais, le problème ce qu’elles n’ont pas le choix. Elles sont obligées d’abandonner leurs bébés entre les mains des bonnes, quand elles en ont les moyens. Sinon, c’est un membre de la famille qui fait la relève.
Devant pareilles situations, certains maris encouragent leurs femmes à reprendre vite leurs activités. Car on le sait tous, aujourd’hui, ce sont les femmes qui tiennent les ménages.
Mais, il faut reconnaître qu’il y a aussi certains maris qui refusent à leurs femmes de reprendre le travail juste après l’accouchement.
Il y a lieu de rappeler que certains employeurs obligent à leurs employées de reprendre vite le travail après l’accouchement, au risque de perdre le boulot. Cet acte est une violation de la loi.
SAMUEL KATSHAK
Tél. : 0998909787
0810821400
E-mail : papykatshak@yahoo.fr
papykatshak@gmail.com
katshak@un.org
" Quelle est l’importance du repos avant et après l’accouchement ? "
Combien de temps une femme enceinte peut prendre son congé avant accouchement ? Quels sont les risques que courent ces femmes qui travaillent même à termes ?
Nous tenterons de répondre à ces questions au cours de notre chronique consacrée à la santé. Une femme qui travaille, lorsqu’elle se retrouve enceinte doit prendre en principe, un repos, pré et post natal. Au total elle a droit à 14 semaines. Six semaines avant et 8 semaines après l’accouchement. Ce repos permet d’abord à la femme de se reposer avant l’accouchement. Et au cours de ce congé, l’organisme de la nouvelle maman devra se reconstituer.
Pourtant ce n’est pas ce qu’on voit ici chez nous. Beaucoup de femmes que ce soit des employées, ou celles qui font le commerce, lorsqu’elles sont enceintes, elle continuent à travailler jusqu’au dernier mois de la grossesse. Et lorsqu’elles accouchent, elles reprennent vite leur travail. Le comble c’est qu’elles le font sans se soucier de tout ce qui peut leur arriver. L’essentiel pour elle, c’est de reprendre leurs activités.
" Quels sont les risques que courent ces femmes qui travaillent même à termes ? "
Selon le Dr Yolande, Médecin Gynécologue aux Cliniques Ngaliema, ces femmes courent beaucoup de risques. Elles sont exposées à plusieurs maladies et certaines complications pendant leur accouchement.
Interrogée à ce sujet Madame CHANTAL NGALULA, mère de trois enfants, pense qu’il y a des femmes qui sont conscientes du danger. Mais d’autres sont ignorantes. Mais, le problème ce qu’elles n’ont pas le choix. Elles sont obligées d’abandonner leurs bébés entre les mains des bonnes, quand elles en ont les moyens. Sinon, c’est un membre de la famille qui fait la relève.
Devant pareilles situations, certains maris encouragent leurs femmes à reprendre vite leurs activités. Car on le sait tous, aujourd’hui, ce sont les femmes qui tiennent les ménages.
Mais, il faut reconnaître qu’il y a aussi certains maris qui refusent à leurs femmes de reprendre le travail juste après l’accouchement.
Il y a lieu de rappeler que certains employeurs obligent à leurs employées de reprendre vite le travail après l’accouchement, au risque de perdre le boulot. Cet acte est une violation de la loi.
SAMUEL KATSHAK
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Comment les prévenir les infections urinaires chez la femme ?
De nombreuses femmes par manque d’hygiène ou autres facteurs sont exposées aux infections urinaires. Pourtant celles-ci peuvent être évités lorsqu’une femme prête une attention soutenue surtout à son hygiène intime. Quelles sont donc les infections urinaires les plus rencontrées chez une femme ?
Que faire exactement pour les éviter ?
Comment faut-il les soigner lorsqu’elles surviennent ?
Nous tentons de répondre à toutes ces questions dans notre chronique consacrée à la santé.
En effet, l’infection urinaire c'est l'infection aiguë ou chronique d'un organe qui fait partie de l'appareil urinaire. On entend par appareil urinaire, la vessie, le rein, l'urètre, ou la prostate. Pour des raisons anatomiques, le méat urinaire de la femme est proche de l'anus où sont toujours présentes des bactéries. Ces bactéries peuvent remonter le long de l'urètre vers la vessie et se proliférer dans l'urine. Un défaut d’hygiène locale peut donc favoriser les infections urinaires de la femme. L’usage quotidien des installations sanitaires mal entretenus, ou des ustensiles comme des sceaux ou autres matériel hygiénique mal entretenu, peuvent causer des infection urinaires. Les urines constituent en effet un bon milieu de culture pour les germes. Chez la femme, l'infection urinaire est liée dans la majorité des cas à un manque de boissons. Mais le fait de s'essuyer d'arrière vers l'avant après être allée à la selle favorise les infections en apportant des bactéries vers le méat urinaire. Autre fait, ne pas uriner juste après les rapports sexuels est un autre facteur important. Il y a aussi la constipation qui favorise ces infections car la stagnation prolongée de matières fécales dans le rectum est une source permanente d'infestation. Plusieurs signes précurseurs montrent qu’on est infecté. On peut constater des pertes blanches abondantes, des démangeaisons, le besoin fréquent d’aller aux toilettes pour uriner, l’impression d’avoir un poids au bas ventre et bien d’autres signes.
Selon plusieurs recherches effectuées dans les domaines médicaux, l'infection urinaire n'entraîne aucun symptôme, en particulier chez les personnes âgées. Typiquement, l'infection de la vessie appelée cystite, se manifeste par des brûlures pendant les mictions et des besoins fréquents d'uriner. Les urines sont parfois troubles, hémorragiques et/ou puantes. Si on a souvent l’habitude de garder trop longtemps les urines, cela permet aux microbes qui sont dans la vessie de se multiplier
Il existe souvent une douleur ou une pesanteur dans le petit bassin. Quand l’infection urinaire est mal soignée, il y a des risques particuliers. Par exemple, une femme enceinte peut facilement perdre son enfant.
" Comment faire pour ne pas être infecté ? "
Selon le Docteur NSAKA, médecin gynécologue à l’hôpital général de Kinshasa, pour éviter d’être infecté, les femmes doivent se changer plusieurs fois par jour. Comme mode de traitement, toute personnes infectées par voie d’urines doit prendre des antibiotiques, selon une prescription médicale du médecin.
SAMUEL KATSHAK
Tél. : 00243998909787
Que faire exactement pour les éviter ?
Comment faut-il les soigner lorsqu’elles surviennent ?
Nous tentons de répondre à toutes ces questions dans notre chronique consacrée à la santé.
En effet, l’infection urinaire c'est l'infection aiguë ou chronique d'un organe qui fait partie de l'appareil urinaire. On entend par appareil urinaire, la vessie, le rein, l'urètre, ou la prostate. Pour des raisons anatomiques, le méat urinaire de la femme est proche de l'anus où sont toujours présentes des bactéries. Ces bactéries peuvent remonter le long de l'urètre vers la vessie et se proliférer dans l'urine. Un défaut d’hygiène locale peut donc favoriser les infections urinaires de la femme. L’usage quotidien des installations sanitaires mal entretenus, ou des ustensiles comme des sceaux ou autres matériel hygiénique mal entretenu, peuvent causer des infection urinaires. Les urines constituent en effet un bon milieu de culture pour les germes. Chez la femme, l'infection urinaire est liée dans la majorité des cas à un manque de boissons. Mais le fait de s'essuyer d'arrière vers l'avant après être allée à la selle favorise les infections en apportant des bactéries vers le méat urinaire. Autre fait, ne pas uriner juste après les rapports sexuels est un autre facteur important. Il y a aussi la constipation qui favorise ces infections car la stagnation prolongée de matières fécales dans le rectum est une source permanente d'infestation. Plusieurs signes précurseurs montrent qu’on est infecté. On peut constater des pertes blanches abondantes, des démangeaisons, le besoin fréquent d’aller aux toilettes pour uriner, l’impression d’avoir un poids au bas ventre et bien d’autres signes.
Selon plusieurs recherches effectuées dans les domaines médicaux, l'infection urinaire n'entraîne aucun symptôme, en particulier chez les personnes âgées. Typiquement, l'infection de la vessie appelée cystite, se manifeste par des brûlures pendant les mictions et des besoins fréquents d'uriner. Les urines sont parfois troubles, hémorragiques et/ou puantes. Si on a souvent l’habitude de garder trop longtemps les urines, cela permet aux microbes qui sont dans la vessie de se multiplier
Il existe souvent une douleur ou une pesanteur dans le petit bassin. Quand l’infection urinaire est mal soignée, il y a des risques particuliers. Par exemple, une femme enceinte peut facilement perdre son enfant.
" Comment faire pour ne pas être infecté ? "
Selon le Docteur NSAKA, médecin gynécologue à l’hôpital général de Kinshasa, pour éviter d’être infecté, les femmes doivent se changer plusieurs fois par jour. Comme mode de traitement, toute personnes infectées par voie d’urines doit prendre des antibiotiques, selon une prescription médicale du médecin.
SAMUEL KATSHAK
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mercredi 3 février 2010
Etude du modèle bibliologique de la RDC sous la Transition politique (1997-2006), Cas de l’Edition du livre .
Ce travail portant sur l’étude du modèle bibliologique de la RDC sous la Transition politique (1997-2006), Cas de l’Edition du livre, fait partie d’une série de recherche initiée par plusieurs chercheurs sur ce terrain bibliologique, comprise comme la science de la communication écrite, l’une des branches des communications de masse. Ces chercheurs ont axés leurs études sur la transformation du modèle bibliologique dans leurs pays respectifs, ainsi que l’apport et les problèmes qui peuvent en découler.
Dans cette étude, nous avons voulu faire ressortir l’idée selon laquelle dans l’histoire de l’humanité, les moments de changement et de ruptures sont propices à l’analyse scientifique, avec l’émergence de nouveaux phénomènes sociaux. L’observation scientifique de ces phénomènes est plus fructueuse quand elles bougent ou évoluent. En claire, nous avons tenté de décrire la transformation du modèle bibliologique de la communication écrite de la RDC depuis 1997, date de la fin du règne du président Mobutu et du début de la transition sous Laurent Désiré Kabila, jusqu’en 2006, période de la tenue des élections libres et démocratique en RDC, marquant ainsi la fin de la transition.
Nous étions animé de la volonté de démontrer l’influence de la politique sur la transformation du modèle bibliologique, c'est-à-dire de la vie de l’écrit dans notre pays durant la période de la chute du monopartisme du MPR jusqu’à l’installation des institutions issues des élections.
Cette étude s’est révélée importante pour nous en ce sens qu’elle nous a permit d’enrichir et d’approfondir sur le plan scientifique, les recherches menées antérieurement par d’autres chercheurs qui nous ont précédés sur ce terrain de recherche. Sur le plan personnel, elle nous a permit d’enrichir et d’approfondir les connaissances théoriques sur la bibliologie. Ceci afin de mieux comprendre les différentes mutations qu’a subi la vie de l’écrit en RDC, au regard de l’évolution des situations politiques qu’a traversées notre pays.
Notre sujet de recherche se limite dans le temps et dans l’espace à la période comprise entre 1997 et 2006 marquant la fin de la transition politique en République Démocratique du Congo. Ce travail est essentiellement centré sur la RDC, au regard de la particularité de son histoire politique, ponctuée des mutations et changements politiques intervenus durant ladite période. Tous ces événements ont eu une incidence directe sur le modèle bibliologique de notre pays.
L’étude du modèle bibliologique de la RDC sous la Transition politique (1997-2006), Cas de l’Edition du livre, est un travail descriptif, en ce sens qu’elle se propose de présenter d’une manière rationnelle et systématique, les différents aspects du modèle bibliologique de notre pays durant la période précitée.
La méthode adoptée dans cette étude est systémique, en ce sens que le livre fait partie d’un système organisé contenu dans l`univers de la communication de masse, en concurrence avec l’audiovisuel et d’autres canaux de communication.
Faudrait-il aussi signaler que ce travail fait partie d’une recherche qualitative ayant pour techniques l’interview individuelle approfondie et aux discussions dirigées de groupe ainsi qu’à l’observation par participation.
Sachant que notre démarche est purement exploratoire, notre objectif premier était d’apporter une compréhension plus approfondie du modèle bibliologique de notre pays durant cette période allant de 1997 à 2006, compte tenu du caractère d’actualité du sujet et surtout de son importance pour la société congolaise.
Dans un premier chapitre de notre travail portant sur le cadre conceptuel et théorique, nous avons tenté de développer la théorie de la bibliologie politique mise en place par Robert Estivals. Celle-ci s’inscrit dans la problématique générale des rapports entre l’organisation de la communication écrite et le pouvoir politique. Selon cette théorie, il n’existe pas de formes d’organisation de la communication écrite en soi. Mais que ce sont les structures politiques qui en conditionnent l’apparition et le développement. Selon l’auteur de cette théorie, à chaque modèle politique correspond un modèle bibliologique, compris comme modèle spécifique d’organisation des éléments de la communication écrite dans un espace national. Nous avons aussi tenté de présenter quelques modèles bibliologiques appliqués par certains chercheurs dans leurs pays d’origines, ainsi que quelques travaux bibliologique analogues en République démocratique du Congo.
Dans le second chapitre ce travail, nous avons tenté de rappeller le contexte politique qui a prédominé la période précédente à l’année 1990, marqué essentiellement par la forte influence du MPR parti-Etat sur le modèle bibliologique de notre pays. Nous nous sommes intéressé principalement à la période après l’indépendance, précisément celle allant de 1965 jusqu’à 1990 ; puis à celle marquant la fin du règne Mobutu et le début de l’ère Kabila.
Le choix de cette tranche d’années est fait en fonction de son caractère significatif marqué par la forte influence politique sur le modèle bibliologique de notre pays.
Au troisième chapitre, nous avons tenté d’analyser le modèle bibliologique de la RDC. Cas de l’Edition du livre. Pour ce faire, nous avons recouru aux données nous fournies par la Bibliothèque Nationale du Congo qui a, entre autres, mission d’enregistrer toute publication réalisée en République Démocratique du Congo, par le biais du service du dépôt légal.
Aussi les renseignements recueillis auprès de l’Association nationale des éditeurs du livre, dont ses membres se retrouvent dans les catégories des éditeurs privées et des éditeurs publics, nous ont été d’un grand apport. En plus des publications enregistrées au dépôt légal de la Bibliothèque nationale du Congo, d’auteurs congolais et étrangers ont aussi écrits sur la RDC. Pour se faire éditer, ils ont fait recours à certaines éditions étrangères. On peut citer à titre indicatif, les éditions Fayard (Paris), Editions Karthala (Paris), Editions Publibook (Paris), Editions L'Harmattan (Paris), Edition Misege (Londres), Editions Espace Afrique (Bruxelles), Editions Havaux (Bruxelles), Groupe de Consultance et d'Etudes (Bruxelles), etc.
Il se révèle, au regard de cette étude, que la période de la transition sous les deux régimes Kabila a été marquée par des publications variées et diversifiées. Une bonne partie d’ouvrages mis à la disposition du public sont scolaires et académiques. Les ouvrages à caractère politiques sont très remarquables par les thèmes abordés durant cette période de notre recherche.
Au terme de notre étude, nous avons remarqué que la grande partie de la production du livre congolais durant la période allant de 1997 à 2006 a été le fruit des entreprises privées d’émanation locale. Leur production est irrégulière, malgré l’importance numérique, d’une moyenne de 146 ouvrages par an, soit 12 par mois. Les entreprises publiques d’éditions qui ont existé avant la période faisant l’objet de notre recherche, ont été crées par le MPR parti Etat pour éditer et diffuser les ouvrages scientifiques des zaïrois, d’éditer les manuels scolaires, de promouvoir la littérature zaïroise et de diffuser l’idéologie du parti. Actuellement, aucune de ces éditions n’existent sur un plan formel suite aux différents pillages qu’a connu le pays durant les années 1990, lesquels pillages avaient détruit le tissu économique et social du pays.
Les éditeurs congolais regroupés dans l’association nationale des éditeurs du livre rencontrent plusieurs difficultés. Ils sont obligés de faire face à la concurrence déloyale des marchés internationaux du livre. Les organisateurs de ces marchés viennent avec des conditions exclusives, auxquelles les éditeurs locaux ne peuvent répondre. Ce qui crée une difficulté de compréhension et de responsabilité entre les éditeurs locaux et pouvoir public.
Toujours dans le lot des difficultés, l’on peut noter l’indifférence de l’Etat congolais qui ne protège pas la promotion de l’édition locale du livre. Et devant les pressions de l’étranger, sous couvert des dons, l’Etat s’engage dans des actions de promotion de l’édition étrangère, sans tenir compte des conséquences que cela peut avoir sur la promotion de la production locale.
Pour terminer, comme perspective, nous disons que notre pays regorge des potentialités tant naturelles, physiques qu’intellectuelles. Le développement du secteur de l’édition est possible et appelle le bon jugement et la bonne compréhension des décideurs congolais qui devraient encourager les initiatives locales. L’Etat congolais doit faire preuve de responsabilité en protégeant la production locale et en promouvant l’industrie locale du livre. Pour ce faire, il est souhaitable que l’Etat prenne ses responsabilités en concevant un plan de développement de tous les secteurs du pays, en mettant en bonne place le secteur de l’édition du livre, étant donné que celui- ci est le véhicule des idées dans la société, et l’un des facteurs de développement.
Nous ne pouvons pas dire que ce travail est parfait et fini car le secteur de l’édition évolue et est prometteur avec les multimédias, aujourd’hui un domaine incontournable. Comme nos prédécesseurs, ce travail ouvre une nouvelle brèche importantes aux futures chercheurs qui pourront creuser davantage ce sujet et aboutir à certaines conclusions beaucoup plus importantes pouvant favoriser l’éclosion de la bibliologie dans l’univers des sciences humaines et de communication de masse.
L'auteur Samuel Katshak
Tél. : (00243) 810821400
(00243) 998909787
E-mail. : papykatshak@gmail.com
papykatshak@yahoo.fr
katshak@un.org
Dans cette étude, nous avons voulu faire ressortir l’idée selon laquelle dans l’histoire de l’humanité, les moments de changement et de ruptures sont propices à l’analyse scientifique, avec l’émergence de nouveaux phénomènes sociaux. L’observation scientifique de ces phénomènes est plus fructueuse quand elles bougent ou évoluent. En claire, nous avons tenté de décrire la transformation du modèle bibliologique de la communication écrite de la RDC depuis 1997, date de la fin du règne du président Mobutu et du début de la transition sous Laurent Désiré Kabila, jusqu’en 2006, période de la tenue des élections libres et démocratique en RDC, marquant ainsi la fin de la transition.
Nous étions animé de la volonté de démontrer l’influence de la politique sur la transformation du modèle bibliologique, c'est-à-dire de la vie de l’écrit dans notre pays durant la période de la chute du monopartisme du MPR jusqu’à l’installation des institutions issues des élections.
Cette étude s’est révélée importante pour nous en ce sens qu’elle nous a permit d’enrichir et d’approfondir sur le plan scientifique, les recherches menées antérieurement par d’autres chercheurs qui nous ont précédés sur ce terrain de recherche. Sur le plan personnel, elle nous a permit d’enrichir et d’approfondir les connaissances théoriques sur la bibliologie. Ceci afin de mieux comprendre les différentes mutations qu’a subi la vie de l’écrit en RDC, au regard de l’évolution des situations politiques qu’a traversées notre pays.
Notre sujet de recherche se limite dans le temps et dans l’espace à la période comprise entre 1997 et 2006 marquant la fin de la transition politique en République Démocratique du Congo. Ce travail est essentiellement centré sur la RDC, au regard de la particularité de son histoire politique, ponctuée des mutations et changements politiques intervenus durant ladite période. Tous ces événements ont eu une incidence directe sur le modèle bibliologique de notre pays.
L’étude du modèle bibliologique de la RDC sous la Transition politique (1997-2006), Cas de l’Edition du livre, est un travail descriptif, en ce sens qu’elle se propose de présenter d’une manière rationnelle et systématique, les différents aspects du modèle bibliologique de notre pays durant la période précitée.
La méthode adoptée dans cette étude est systémique, en ce sens que le livre fait partie d’un système organisé contenu dans l`univers de la communication de masse, en concurrence avec l’audiovisuel et d’autres canaux de communication.
Faudrait-il aussi signaler que ce travail fait partie d’une recherche qualitative ayant pour techniques l’interview individuelle approfondie et aux discussions dirigées de groupe ainsi qu’à l’observation par participation.
Sachant que notre démarche est purement exploratoire, notre objectif premier était d’apporter une compréhension plus approfondie du modèle bibliologique de notre pays durant cette période allant de 1997 à 2006, compte tenu du caractère d’actualité du sujet et surtout de son importance pour la société congolaise.
Dans un premier chapitre de notre travail portant sur le cadre conceptuel et théorique, nous avons tenté de développer la théorie de la bibliologie politique mise en place par Robert Estivals. Celle-ci s’inscrit dans la problématique générale des rapports entre l’organisation de la communication écrite et le pouvoir politique. Selon cette théorie, il n’existe pas de formes d’organisation de la communication écrite en soi. Mais que ce sont les structures politiques qui en conditionnent l’apparition et le développement. Selon l’auteur de cette théorie, à chaque modèle politique correspond un modèle bibliologique, compris comme modèle spécifique d’organisation des éléments de la communication écrite dans un espace national. Nous avons aussi tenté de présenter quelques modèles bibliologiques appliqués par certains chercheurs dans leurs pays d’origines, ainsi que quelques travaux bibliologique analogues en République démocratique du Congo.
Dans le second chapitre ce travail, nous avons tenté de rappeller le contexte politique qui a prédominé la période précédente à l’année 1990, marqué essentiellement par la forte influence du MPR parti-Etat sur le modèle bibliologique de notre pays. Nous nous sommes intéressé principalement à la période après l’indépendance, précisément celle allant de 1965 jusqu’à 1990 ; puis à celle marquant la fin du règne Mobutu et le début de l’ère Kabila.
Le choix de cette tranche d’années est fait en fonction de son caractère significatif marqué par la forte influence politique sur le modèle bibliologique de notre pays.
Au troisième chapitre, nous avons tenté d’analyser le modèle bibliologique de la RDC. Cas de l’Edition du livre. Pour ce faire, nous avons recouru aux données nous fournies par la Bibliothèque Nationale du Congo qui a, entre autres, mission d’enregistrer toute publication réalisée en République Démocratique du Congo, par le biais du service du dépôt légal.
Aussi les renseignements recueillis auprès de l’Association nationale des éditeurs du livre, dont ses membres se retrouvent dans les catégories des éditeurs privées et des éditeurs publics, nous ont été d’un grand apport. En plus des publications enregistrées au dépôt légal de la Bibliothèque nationale du Congo, d’auteurs congolais et étrangers ont aussi écrits sur la RDC. Pour se faire éditer, ils ont fait recours à certaines éditions étrangères. On peut citer à titre indicatif, les éditions Fayard (Paris), Editions Karthala (Paris), Editions Publibook (Paris), Editions L'Harmattan (Paris), Edition Misege (Londres), Editions Espace Afrique (Bruxelles), Editions Havaux (Bruxelles), Groupe de Consultance et d'Etudes (Bruxelles), etc.
Il se révèle, au regard de cette étude, que la période de la transition sous les deux régimes Kabila a été marquée par des publications variées et diversifiées. Une bonne partie d’ouvrages mis à la disposition du public sont scolaires et académiques. Les ouvrages à caractère politiques sont très remarquables par les thèmes abordés durant cette période de notre recherche.
Au terme de notre étude, nous avons remarqué que la grande partie de la production du livre congolais durant la période allant de 1997 à 2006 a été le fruit des entreprises privées d’émanation locale. Leur production est irrégulière, malgré l’importance numérique, d’une moyenne de 146 ouvrages par an, soit 12 par mois. Les entreprises publiques d’éditions qui ont existé avant la période faisant l’objet de notre recherche, ont été crées par le MPR parti Etat pour éditer et diffuser les ouvrages scientifiques des zaïrois, d’éditer les manuels scolaires, de promouvoir la littérature zaïroise et de diffuser l’idéologie du parti. Actuellement, aucune de ces éditions n’existent sur un plan formel suite aux différents pillages qu’a connu le pays durant les années 1990, lesquels pillages avaient détruit le tissu économique et social du pays.
Les éditeurs congolais regroupés dans l’association nationale des éditeurs du livre rencontrent plusieurs difficultés. Ils sont obligés de faire face à la concurrence déloyale des marchés internationaux du livre. Les organisateurs de ces marchés viennent avec des conditions exclusives, auxquelles les éditeurs locaux ne peuvent répondre. Ce qui crée une difficulté de compréhension et de responsabilité entre les éditeurs locaux et pouvoir public.
Toujours dans le lot des difficultés, l’on peut noter l’indifférence de l’Etat congolais qui ne protège pas la promotion de l’édition locale du livre. Et devant les pressions de l’étranger, sous couvert des dons, l’Etat s’engage dans des actions de promotion de l’édition étrangère, sans tenir compte des conséquences que cela peut avoir sur la promotion de la production locale.
Pour terminer, comme perspective, nous disons que notre pays regorge des potentialités tant naturelles, physiques qu’intellectuelles. Le développement du secteur de l’édition est possible et appelle le bon jugement et la bonne compréhension des décideurs congolais qui devraient encourager les initiatives locales. L’Etat congolais doit faire preuve de responsabilité en protégeant la production locale et en promouvant l’industrie locale du livre. Pour ce faire, il est souhaitable que l’Etat prenne ses responsabilités en concevant un plan de développement de tous les secteurs du pays, en mettant en bonne place le secteur de l’édition du livre, étant donné que celui- ci est le véhicule des idées dans la société, et l’un des facteurs de développement.
Nous ne pouvons pas dire que ce travail est parfait et fini car le secteur de l’édition évolue et est prometteur avec les multimédias, aujourd’hui un domaine incontournable. Comme nos prédécesseurs, ce travail ouvre une nouvelle brèche importantes aux futures chercheurs qui pourront creuser davantage ce sujet et aboutir à certaines conclusions beaucoup plus importantes pouvant favoriser l’éclosion de la bibliologie dans l’univers des sciences humaines et de communication de masse.
L'auteur Samuel Katshak
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L’achat des biens volés : Que dit la loi congolaise ?
A Kinshasa comme certains villes en province, on rencontre dans les places publiques ou dans les habitations, des personnes qui vendent des biens dont la provenance n’est pas toujours connue. Il peut arriver que la marchandise présentée au client soit un bien volé. Dans ce cas, il faut distinguer les acheteurs de bonne foi c'est-à-dire qui ne savent pas que le bien acheté a été volé et les acheteurs de mauvaise foi qui, eux, sont conscients que le bien acheté a été volé. Alors que dit la loi sur ces deux catégories d’acheteurs ?
Notre chronique Avocat sans frontière répond à cette question.
En effet, Lorsqu’une personne achète un bien volé, elle peut être poursuivie et arrêté. Cette personne commet une infraction. La personne qui achète le bien commet le recèle. C’est un receleur. Beaucoup de personnes tombent dans l’infraction sans le savoir parce que c’est quand même difficile de savoir que le bien acheté provient du vol. Surtout quand on est dans le besoin, on se contente d’acheter l’article dont on a besoin et puis le reste ce n’est pas votre affaire. Plusieurs personnes sont déjà tombées dans le coup, elles racontent le calvaire vécu : En tout cas moi je n’aime plus acheter les biens de seconde main car un jour j’ai été victime d’une situation pareille. J’avais acheté des chaises en plastiques volés. Trois jours après, le vrai propriétaire débarqua chez moi avec des agents de police. Comme conséquence, j’ai passé une nuit dans au cachot. Et j’ai même perdu ces chaises et les miens propres. Depuis ce jour, j’ai juré de ne plus acheter les biens de secondes mains. Je préfère aller m’approvisionner dans un magasin. Une autre dame a même affirmé qu’elle a déjà passée trois nuits entières dans les cachots de la commune de Bandalungwa suite à l’achat d’un fer à repasser volé. Depuis ce jour, elle est sur ses gardes.
Comment faire pour éviter d’acheter des biens volés ?
C’est vraiment difficile de deviner qu’un bien est volé ou pas. Mais lorsqu’on va acheter ses histoires, en bonne et due forme dans les magasins, on ne tombe pas dans ce genre de coup. Cependant, lorsqu’on a l’habitude d’acheter les histoires de seconde main, là, on tombe facilement dans le piège. Car ceux qui vendent les articles de seconde main, ne savent pas toujours d’où proviennent leurs marchandises. Ils sont régulièrement poursuivis. Malgré tous les risques de tomber sur des biens volés, certaines personnes préfèrent aller dans les marchés noirs car elles prétendent que les prix sont abordables.
Quelle est la peine prévue pour quelqu’un qui détient un bien volé ?
Selon madame Mujinga, Présidente du Tribunal de Grande Instance de Matete, la personne qui achète un bien volé peut être poursuivie et condamnée. Surtout lorsqu’elle avait connaissance que le bien avait été volé. Après instruction la personne peut être condamnées à purger une peine de maximum 5ans. Mais si la personne ne le savait pas, elle ne peut pas être sanctionné d’avoir commis le recèle parce que c’est de bonne foi qu’elle a eu à acheter. Mais on va récupérer le bien.
SAMUEL KATSHAK
Tél. : 00243998909787
E-mail : papykatshak@yahoo.fr
papykatshak@gmail.com
Notre chronique Avocat sans frontière répond à cette question.
En effet, Lorsqu’une personne achète un bien volé, elle peut être poursuivie et arrêté. Cette personne commet une infraction. La personne qui achète le bien commet le recèle. C’est un receleur. Beaucoup de personnes tombent dans l’infraction sans le savoir parce que c’est quand même difficile de savoir que le bien acheté provient du vol. Surtout quand on est dans le besoin, on se contente d’acheter l’article dont on a besoin et puis le reste ce n’est pas votre affaire. Plusieurs personnes sont déjà tombées dans le coup, elles racontent le calvaire vécu : En tout cas moi je n’aime plus acheter les biens de seconde main car un jour j’ai été victime d’une situation pareille. J’avais acheté des chaises en plastiques volés. Trois jours après, le vrai propriétaire débarqua chez moi avec des agents de police. Comme conséquence, j’ai passé une nuit dans au cachot. Et j’ai même perdu ces chaises et les miens propres. Depuis ce jour, j’ai juré de ne plus acheter les biens de secondes mains. Je préfère aller m’approvisionner dans un magasin. Une autre dame a même affirmé qu’elle a déjà passée trois nuits entières dans les cachots de la commune de Bandalungwa suite à l’achat d’un fer à repasser volé. Depuis ce jour, elle est sur ses gardes.
Comment faire pour éviter d’acheter des biens volés ?
C’est vraiment difficile de deviner qu’un bien est volé ou pas. Mais lorsqu’on va acheter ses histoires, en bonne et due forme dans les magasins, on ne tombe pas dans ce genre de coup. Cependant, lorsqu’on a l’habitude d’acheter les histoires de seconde main, là, on tombe facilement dans le piège. Car ceux qui vendent les articles de seconde main, ne savent pas toujours d’où proviennent leurs marchandises. Ils sont régulièrement poursuivis. Malgré tous les risques de tomber sur des biens volés, certaines personnes préfèrent aller dans les marchés noirs car elles prétendent que les prix sont abordables.
Quelle est la peine prévue pour quelqu’un qui détient un bien volé ?
Selon madame Mujinga, Présidente du Tribunal de Grande Instance de Matete, la personne qui achète un bien volé peut être poursuivie et condamnée. Surtout lorsqu’elle avait connaissance que le bien avait été volé. Après instruction la personne peut être condamnées à purger une peine de maximum 5ans. Mais si la personne ne le savait pas, elle ne peut pas être sanctionné d’avoir commis le recèle parce que c’est de bonne foi qu’elle a eu à acheter. Mais on va récupérer le bien.
SAMUEL KATSHAK
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Que dit la loi congolaise en cas de corruption ?
En République Démocratique du Congo, la corruption figure parmi les maux qui rongent la société. Cette pratique se rencontre dans tous les secteurs de la vie, pourtant la corruption est une infraction reconnue par le code pénal congolais.
C’est quoi la corruption ?
Quelles sont les peines prévues en cas de corruption ?
Des éléments de réponses au cours de cette chronique.
La corruption c’est le fait de soudoyer quelqu’un pour obtenir des faveurs ou des avantages. Pour corrompre quelqu’un, on peut utiliser de l’argent ou des biens en nature. On rencontre aussi des cas où certaines personnes recourent à de pratiques de corruption morales, c'est-à-dire qu’elles font des promesses pour corrompre. Aujourd’hui beaucoup de Congolais recourent à la corruption qui est devenue presque un mode vie dans notre pays. Ce mal petit à petit prend des proportions inquiétantes en RDC en touchant presque tous les secteurs de la vie. Il peut s’agir de l’enseignement, du monde de travail, et bien d’autres secteurs rémunérateurs de revenus. A Kinshasa et partout ailleurs au pays, beaucoup de personnes tombent sous le coup de la corruption sans le savoir.
Quel recours juridique en cas de corruption ?
Selon Madame Mujinga, Président du Tribunal de Grande Instance de Matete, lorsque les faits de la corruption sont établis, les deux parties c'est-à-dire le corrupteur et le corrompu doivent être sanctionnées. La peine prévue pour ce genre de cas est de six mois à deux ans de servitude pénale ainsi que le paiement d’une amende de 20 milles à cents milles francs congolais.
Pour Maître Dominique Kamuandu de l’ONG Avocat sans frontière, lorsqu’il y a des cas de corruption, on peut les dénoncer au parquet qui va instruire le dossier et le transférer au tribunal qui va statuer et prononcer la sanction ou la décision. Lorsqu la peine encouru va de six mois à deux ou quatre ans, la juridiction compétente pour juger ce genre d’affaire est le tribunal de paix du ressort du domicile de la personne poursuivi ou du lieu où l’infraction a été commise. Mais lorsqu’il s’agit de la peine de dix ans ou de quinze ans, le tribunal compétent est le tribunal de grande instance.
Toute fois, lorsqu’il s’agit des fonctionnaires revêtus du grade de Directeur, de chef de division, c’est la cours d’appel qui est compétente. Si la personne poursuivi est ministre, député ou plus, c’est la cours suprême de justice qui se saisi de l’affaire.
La corruption, une pratique à bannir des mentalités congolaises et doit faire partie du programme tolérance zéro du gouvernement lancé par le président de la république. Des questions s’élèvent dans l’opinion : est ce que le numéro UN congolais va-t-il penser dans le cadre de cette tolérance zéro, à nettoyer sa propre cours ? Difficile de le dire pour l’instant, lorsqu’on sait que la corruption commence à atteindre les secteur sensible du pays, tels que les régis financières sensés renflouer les caisses de l’Etat. Certaines indiscrétions indiquent même que cette corruption est entretenue au plus haut sommet du pays. Reste à seulement au chef de l’Etat, garant de la nation, à nation à frapper fort, même les intouchables ne doivent être épargnés.
SAMUEL KATSHAK
Ondes courtes
Tél. : (00243) 998909787
(00243) 810821400
C’est quoi la corruption ?
Quelles sont les peines prévues en cas de corruption ?
Des éléments de réponses au cours de cette chronique.
La corruption c’est le fait de soudoyer quelqu’un pour obtenir des faveurs ou des avantages. Pour corrompre quelqu’un, on peut utiliser de l’argent ou des biens en nature. On rencontre aussi des cas où certaines personnes recourent à de pratiques de corruption morales, c'est-à-dire qu’elles font des promesses pour corrompre. Aujourd’hui beaucoup de Congolais recourent à la corruption qui est devenue presque un mode vie dans notre pays. Ce mal petit à petit prend des proportions inquiétantes en RDC en touchant presque tous les secteurs de la vie. Il peut s’agir de l’enseignement, du monde de travail, et bien d’autres secteurs rémunérateurs de revenus. A Kinshasa et partout ailleurs au pays, beaucoup de personnes tombent sous le coup de la corruption sans le savoir.
Quel recours juridique en cas de corruption ?
Selon Madame Mujinga, Président du Tribunal de Grande Instance de Matete, lorsque les faits de la corruption sont établis, les deux parties c'est-à-dire le corrupteur et le corrompu doivent être sanctionnées. La peine prévue pour ce genre de cas est de six mois à deux ans de servitude pénale ainsi que le paiement d’une amende de 20 milles à cents milles francs congolais.
Pour Maître Dominique Kamuandu de l’ONG Avocat sans frontière, lorsqu’il y a des cas de corruption, on peut les dénoncer au parquet qui va instruire le dossier et le transférer au tribunal qui va statuer et prononcer la sanction ou la décision. Lorsqu la peine encouru va de six mois à deux ou quatre ans, la juridiction compétente pour juger ce genre d’affaire est le tribunal de paix du ressort du domicile de la personne poursuivi ou du lieu où l’infraction a été commise. Mais lorsqu’il s’agit de la peine de dix ans ou de quinze ans, le tribunal compétent est le tribunal de grande instance.
Toute fois, lorsqu’il s’agit des fonctionnaires revêtus du grade de Directeur, de chef de division, c’est la cours d’appel qui est compétente. Si la personne poursuivi est ministre, député ou plus, c’est la cours suprême de justice qui se saisi de l’affaire.
La corruption, une pratique à bannir des mentalités congolaises et doit faire partie du programme tolérance zéro du gouvernement lancé par le président de la république. Des questions s’élèvent dans l’opinion : est ce que le numéro UN congolais va-t-il penser dans le cadre de cette tolérance zéro, à nettoyer sa propre cours ? Difficile de le dire pour l’instant, lorsqu’on sait que la corruption commence à atteindre les secteur sensible du pays, tels que les régis financières sensés renflouer les caisses de l’Etat. Certaines indiscrétions indiquent même que cette corruption est entretenue au plus haut sommet du pays. Reste à seulement au chef de l’Etat, garant de la nation, à nation à frapper fort, même les intouchables ne doivent être épargnés.
SAMUEL KATSHAK
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Réchauffement des relations diplomatique entre les U.S.A et la République Démocratique du congo.
Les états Unis d’ameriques concrétisent sa volonté de faire de l’Afrique une priorité de sa politique étrangère. C’est ce qui justifie la tournée diplomatique en Afrique à partir du 5 août prochain de la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton. Selon Ian Kelly, porte-parole du département d’État américain, la visite de Mme Clinton « soulignera l’engagement des États-Unis à collaborer avec les gouvernements, le secteur privé, les ONG et les citoyens pour bâtir des sociétés où chaque individu peut réaliser son potentiel ». Au cours de cette visite, la patronne de la diplomatie américaine tentera aussi de démontrer que « L’Afrique n’est plus à la marge de la diplomatie américaine et du commerce international ». Le calendrier d’Hillary Clinton prévoit une visite en République Démocratique du Congo, en Angola, au Kenya, en Afrique du Sud, au Libéria, au Nigeria et au Cap Vert. Cette visite du chef de la diplomatie américaine fait suite à celle entamé au Ghana le 12 juillet dernier par le président Barack Obama. Le Numéro Un américain a rappelé au cours de cette visite son engagement à "accroître sensiblement" l'aide américaine au continent noir, "ce qui est dans l'intérêt de l'Afrique et de l'Amérique". Mais il a réaffirmé la volonté de son pays à inciter des Etats africains à combattre la corruption et faire prévaloir l'état de droit.
Il faut noter que parmi les maux qui rongent l’Afrique en général et la RDC en particulier, est la crise des institutions et leurs incapacité à faire preuve du jeu démocratique. Cette carence et ce manque de souplesse des dirigeants africains est à la base des différentes crises qui rongent le continent. La présence de madame Clinton sur le sol congolais témoignera du réchauffement des relations entre la nouvelle administration américaine et la République Démocratique du Congo.
Samuel Katshak
Radio Okapi Kinshasa
Tél. : (00243) 810821400
(00243) 0998909787
E-mail. : papykatshak@gmail.com
papykatshak@yahoo.fr
katshak@un.org
Il faut noter que parmi les maux qui rongent l’Afrique en général et la RDC en particulier, est la crise des institutions et leurs incapacité à faire preuve du jeu démocratique. Cette carence et ce manque de souplesse des dirigeants africains est à la base des différentes crises qui rongent le continent. La présence de madame Clinton sur le sol congolais témoignera du réchauffement des relations entre la nouvelle administration américaine et la République Démocratique du Congo.
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Procédure d’adoption d’un enfant en République démocratique du Congo ?
" Quelle procédure d’adoption d’un enfant en République démocratique du Congo ?
Dans certains couples, après plusieurs vaines tentatives d’avoir naturellement un enfant ou encore pour d’autres raisons, les époux se décident d’adopter un enfant. Mais cet acte ne s’accomplit pas de n’importe quelle manière. Il y a des procédures à suivre pour être à l’abri de toutes poursuites judiciaires en cas de conflit avec les proches de l’enfant adopté.
Alors comment doit-on procéder pour adopter un enfant ?
Qui est habilité à autoriser une adoption?
Que dit la loi congolaise en cette matière ?
Telles sont les questions que se posent l’opinion publique congolaise.
Pour commencer, par définition le terme « adoption », C’est le fait de prendre un enfant ou quelqu’un, de l’accepter comme s’il était votre enfant. Adopter, c'est aussi faire d'un enfant que l'on n'a pas conçu et mis au monde son fils ou sa fille. Sur le plan affectif, social et juridique, un enfant adopté a le même statut et les mêmes droits qu'un enfant légitime. Par exemple, les deux enfants ont les mêmes droits à l’héritage et à la succession.
On peut adopter les enfants soit à l’extérieur de la famille, tout comme à l’intérieur de la famille élargie. Il peut s’agir des enfants d’un cousin, d’un oncle ou d’une tante.
" Qui peut alors adopter un enfant ? "
N’importe qui peut adopter un enfant à condition qu’il soit majeur et capable de prendre soin de lui. L’adoptant peut être soit un célibataire ou un marié. Selon Madame Mujinga, présidente du tribunal de grande instance de Matete(situé à l’est de la ville de Kinshasa), un couple qui veut adopter un enfant doit avoir totaliser au moins cinq ans de mariage. Si jamais ce couple qui veut adopter cet enfant a eu d’autres enfants bien avant, il faut qu’il ait moins de trois enfants. Cette disposition légale est placée pour protéger le mariage. Concernant le nombre d’enfants, la loi n’autorise pas l’adoption de plus de trois enfants.
" Quel enfant peut-on adopter ? "
N’importe quel enfant peut être adopté, quelque soit son âge, son origine et son sexe. Toujours Selon Madame Mujinga, présidente du tribunal de grande instance de Matete, on peut même adopter une personne âgée de plus de 18 ans ou un adulte, à condition que ce dernier puisse donner son consentement. Il faut en outre, ajouter qu’une femme mariée peut aussi même faire l’objet d’adoption d’une autre famille, à condition que son mari accepte et à condition qu’elle-même donne son consentement.
Nous remarquons que l’adoption est méconnue de beaucoup des gens à Kinshasa et partout à l’intérieur du pays parce que ce n’est pas une culture congolaise. Toute fois, Même si les uns ne savent pas qu’un couple qui ne conçoit pas ou qui a un problème quelconque a la possibilité d’adopter un enfant ou des enfants, il y a réellement des gens qui acceptent d’adopter. Comme le témoigne cette dame :" ça fait six ans que je suis marier. Moi et mon mari sommes stériles. Cela nous avait beaucoup tourmenté. Puisque nous nous aimons tellement et ne pouvons divorcer, nous nous sommes résolu d’adopter un enfant. Pour ce faire, nous nous sommes dirigé vers une famille où trois enfants étaient orphelines. Aujourd’hui, ensemble avec ces enfants, nous vivons bien et les mettons à l’aise. Nous faisons comme si ils étaient nos propres enfants."
" Quelle est la procédure pour adopter un enfant en République démocratique du Congo ? "
Pour adopter un enfant la procédure est simple. Si celui-ci est un mineur, On doit demander le consentement de ses parents ou de son tuteur. Si c’est une personne qui a plus de quinze ans, celle-ci doit donner son consentement. Dès que la personne a donnée son consentement, on doit rédiger une requête à adresser au président du tribunal de paix du lieu où la personne à adopter, en annexant tous les actes de naissance de l’adoptée et de la personne qui adopte.
SAM KATSHAK
Tél. : 00243998909787
Dans certains couples, après plusieurs vaines tentatives d’avoir naturellement un enfant ou encore pour d’autres raisons, les époux se décident d’adopter un enfant. Mais cet acte ne s’accomplit pas de n’importe quelle manière. Il y a des procédures à suivre pour être à l’abri de toutes poursuites judiciaires en cas de conflit avec les proches de l’enfant adopté.
Alors comment doit-on procéder pour adopter un enfant ?
Qui est habilité à autoriser une adoption?
Que dit la loi congolaise en cette matière ?
Telles sont les questions que se posent l’opinion publique congolaise.
Pour commencer, par définition le terme « adoption », C’est le fait de prendre un enfant ou quelqu’un, de l’accepter comme s’il était votre enfant. Adopter, c'est aussi faire d'un enfant que l'on n'a pas conçu et mis au monde son fils ou sa fille. Sur le plan affectif, social et juridique, un enfant adopté a le même statut et les mêmes droits qu'un enfant légitime. Par exemple, les deux enfants ont les mêmes droits à l’héritage et à la succession.
On peut adopter les enfants soit à l’extérieur de la famille, tout comme à l’intérieur de la famille élargie. Il peut s’agir des enfants d’un cousin, d’un oncle ou d’une tante.
" Qui peut alors adopter un enfant ? "
N’importe qui peut adopter un enfant à condition qu’il soit majeur et capable de prendre soin de lui. L’adoptant peut être soit un célibataire ou un marié. Selon Madame Mujinga, présidente du tribunal de grande instance de Matete(situé à l’est de la ville de Kinshasa), un couple qui veut adopter un enfant doit avoir totaliser au moins cinq ans de mariage. Si jamais ce couple qui veut adopter cet enfant a eu d’autres enfants bien avant, il faut qu’il ait moins de trois enfants. Cette disposition légale est placée pour protéger le mariage. Concernant le nombre d’enfants, la loi n’autorise pas l’adoption de plus de trois enfants.
" Quel enfant peut-on adopter ? "
N’importe quel enfant peut être adopté, quelque soit son âge, son origine et son sexe. Toujours Selon Madame Mujinga, présidente du tribunal de grande instance de Matete, on peut même adopter une personne âgée de plus de 18 ans ou un adulte, à condition que ce dernier puisse donner son consentement. Il faut en outre, ajouter qu’une femme mariée peut aussi même faire l’objet d’adoption d’une autre famille, à condition que son mari accepte et à condition qu’elle-même donne son consentement.
Nous remarquons que l’adoption est méconnue de beaucoup des gens à Kinshasa et partout à l’intérieur du pays parce que ce n’est pas une culture congolaise. Toute fois, Même si les uns ne savent pas qu’un couple qui ne conçoit pas ou qui a un problème quelconque a la possibilité d’adopter un enfant ou des enfants, il y a réellement des gens qui acceptent d’adopter. Comme le témoigne cette dame :" ça fait six ans que je suis marier. Moi et mon mari sommes stériles. Cela nous avait beaucoup tourmenté. Puisque nous nous aimons tellement et ne pouvons divorcer, nous nous sommes résolu d’adopter un enfant. Pour ce faire, nous nous sommes dirigé vers une famille où trois enfants étaient orphelines. Aujourd’hui, ensemble avec ces enfants, nous vivons bien et les mettons à l’aise. Nous faisons comme si ils étaient nos propres enfants."
" Quelle est la procédure pour adopter un enfant en République démocratique du Congo ? "
Pour adopter un enfant la procédure est simple. Si celui-ci est un mineur, On doit demander le consentement de ses parents ou de son tuteur. Si c’est une personne qui a plus de quinze ans, celle-ci doit donner son consentement. Dès que la personne a donnée son consentement, on doit rédiger une requête à adresser au président du tribunal de paix du lieu où la personne à adopter, en annexant tous les actes de naissance de l’adoptée et de la personne qui adopte.
SAM KATSHAK
Tél. : 00243998909787
Non remboursement d’une dette ou abus de confiance.
Emprunter de l’argent ou un objet de valeur auprès d’une autre personne est une pratique courante chez de nombreux Congolais. Mais bien souvent, le problème se pose lors du remboursement. Il arrive que certaines personnes qui ont bénéficié d’un prêt ne respectent pas la date fixée pour le remboursement. Il s’agit dans ce cas d’un abus de confiance. Un comportement condamnable au regard de la loi. Alors quel est le recours juridique lorsqu’une personne s’estime victime du non remboursement d’une dette ? C’est à cette question que va répondre la chronique Avocat sans frontière d’aujourd’hui.
Par définition une dette, c’est une somme d’argent due à quelqu’un ou à des créanciers. C’est aussi une obligation qui incombe à une personne appelée débiteur à une autre appelée créancier. Il résulte des contrats, conventions,….
Pour contracter une dette, il y a des conditions que la loi a fixé ou prévu. Il faut d’abord le consentement de la personne qui va contracter. Celle-ci doit être capable de contracter et de rembourser. Un mineur par exemple ne peut pas contracter une dette parce qu’il est considéré comme « incapable juridiquement » durant toute sa minorité. Autre chose encore, l’objet de contrat qui va amené à la dette doit être certain et la cause de la convention doit être licite c’est-à-dire permis être dans le commerce.
Que prévoit la loi en cas de non remboursement d’une dette ?
Selon maître Baka, avocat au barreau de Matete, la loi prévoit plusieurs dispositions en cas de non remboursement d’une dette. Tout dépend de la confiance que les personnes appelées à contracter se font. Selon ce dernier, la loi n’autorise pas le témoignage pour les dettes au delà de deux milles Francs. Elle prévoit la peine de servitude pénale ou amende ou les deux à la fois.
Dans la ville de Kinshasa, il y a beaucoup des gens qui empruntent de l’argent ou quelque chose de valeur. Dans bien des cas, cet argent n’est pas toujours remboursé et par conséquent, les créanciers sont victimes d’escroquerie ou d’abus de confiance. Comme le témoigne cette personne interrogée : « J’ai un mauvais souvenir de quelqu’un qui travaille à côté dans une entreprise de la place. Ce monsieur a contracté une dette chez moi et au moment du remboursement, il est devenu invisible. Une autre personne avait ma dette. Je lui ai exigé une décharge. Mais malheureusement, la personne trouva brusquement la mort. Jusqu’aujourd’hui cette dette n’a jamais été payée. Après tous ces coups que j’ai reçu, lorsqu’une personne vient contracter une dette chez moi, je lui exige de me donner quelque chose en gage. Ceci juste dans le souci d’éviter ces abus de confiance ou ces cas d’escroquerie. »
Notons qu’il existe une nette différence entre l’abus de confiance, l’escroquerie et la dette. Pour plus de compréhension, une escroquerie, c’est un délit consistant à s’approprier le bien d’autrui par des tromperies ou des manœuvres frauduleuses. Donc, escroquer, c’est le fait de s’emparer de quelque chose d’une façon malhonnête, frauduleuses. Tandis que un abus de confiance, c’est un délit consistant à tromper la confiance d’autrui, et notamment à détourner des objets ou des valeurs confiés à titre précaire. L'abus de confiance est le fait pour une personne de détourner quelque chose qui lui est été confié par son propriétaire dans le but de les lui restituer ultérieurement ou d'en faire un usage déterminé. L’abus de confiance est condamnable par la loi parce qu’il se caractérise par un détournement (changement de destination de la chose ou disparition de la chose) et le préjudice causé à la victime peut être matériel ou moral.
SAMUEL KATSHAK
Tél. : 00243998909787
00243810821400
E-mail : papykatshak@yahoo.fr
papykatshak@gmail.com
Par définition une dette, c’est une somme d’argent due à quelqu’un ou à des créanciers. C’est aussi une obligation qui incombe à une personne appelée débiteur à une autre appelée créancier. Il résulte des contrats, conventions,….
Pour contracter une dette, il y a des conditions que la loi a fixé ou prévu. Il faut d’abord le consentement de la personne qui va contracter. Celle-ci doit être capable de contracter et de rembourser. Un mineur par exemple ne peut pas contracter une dette parce qu’il est considéré comme « incapable juridiquement » durant toute sa minorité. Autre chose encore, l’objet de contrat qui va amené à la dette doit être certain et la cause de la convention doit être licite c’est-à-dire permis être dans le commerce.
Que prévoit la loi en cas de non remboursement d’une dette ?
Selon maître Baka, avocat au barreau de Matete, la loi prévoit plusieurs dispositions en cas de non remboursement d’une dette. Tout dépend de la confiance que les personnes appelées à contracter se font. Selon ce dernier, la loi n’autorise pas le témoignage pour les dettes au delà de deux milles Francs. Elle prévoit la peine de servitude pénale ou amende ou les deux à la fois.
Dans la ville de Kinshasa, il y a beaucoup des gens qui empruntent de l’argent ou quelque chose de valeur. Dans bien des cas, cet argent n’est pas toujours remboursé et par conséquent, les créanciers sont victimes d’escroquerie ou d’abus de confiance. Comme le témoigne cette personne interrogée : « J’ai un mauvais souvenir de quelqu’un qui travaille à côté dans une entreprise de la place. Ce monsieur a contracté une dette chez moi et au moment du remboursement, il est devenu invisible. Une autre personne avait ma dette. Je lui ai exigé une décharge. Mais malheureusement, la personne trouva brusquement la mort. Jusqu’aujourd’hui cette dette n’a jamais été payée. Après tous ces coups que j’ai reçu, lorsqu’une personne vient contracter une dette chez moi, je lui exige de me donner quelque chose en gage. Ceci juste dans le souci d’éviter ces abus de confiance ou ces cas d’escroquerie. »
Notons qu’il existe une nette différence entre l’abus de confiance, l’escroquerie et la dette. Pour plus de compréhension, une escroquerie, c’est un délit consistant à s’approprier le bien d’autrui par des tromperies ou des manœuvres frauduleuses. Donc, escroquer, c’est le fait de s’emparer de quelque chose d’une façon malhonnête, frauduleuses. Tandis que un abus de confiance, c’est un délit consistant à tromper la confiance d’autrui, et notamment à détourner des objets ou des valeurs confiés à titre précaire. L'abus de confiance est le fait pour une personne de détourner quelque chose qui lui est été confié par son propriétaire dans le but de les lui restituer ultérieurement ou d'en faire un usage déterminé. L’abus de confiance est condamnable par la loi parce qu’il se caractérise par un détournement (changement de destination de la chose ou disparition de la chose) et le préjudice causé à la victime peut être matériel ou moral.
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